10m pistolet

Un pistolet Diana

Le pistolet FEIN 65

Les armes

Contrairement à ce que beaucoup de sens pensent, le principe des armes à air comprimé, est certainement un des plus anciens en matière de technologie d’armement.

En effet, des traces toutefois un peu floues , tendraient à nous faire penser que cette technique sous une forme dérivée serait apparue déjà deux siècles avant Jésus Christ. 

D’une façon plus réaliste, c’est en 1890 que les « armes à vent » (c’est comme cela qu’elles étaient appelées à l’époque) apparurent réellement. La manufacture d’armes de St ETIENNE distribuait alors ce produit issu de l’invention du Français Jean JIFFARD. 

Les premières armes à air commercialisées par la manufacture Française, fonctionnaient au gaz carbonique liquéfié, et étaient dénommées « armes Carbona ». Depuis, bien des choses ont changé, et nous avons vu apparaître pas moins de trois systèmes de compression d’air :

  • L’air comprimé : le gaz ou l’air, est contenu dans un cylindre, et est efficace pour un certain nombre de coups.
  • L’air pré-comprimé : la compression de l’air se fait avant le tir: un piston poussé manuellement, comprime de l’air dans un cylindre, et le maintient dans une chambre jusqu’au départ du coup.
  • La compression d’air : au moment du départ du coup, un ressort pousse un piston dans un cylindre, et ainsi comprime l’air nécessaire pour propulser le plomb dans le canon. 


C’est entre 1955 et 1960, que l’on vit apparaître une foule de nouveaux modèles d’armes à air, principalement sous la marque DIANA, puis, vers 1960-65, WALTHER et FEINWERKBAU en créant les premières armes à air adaptées à la compétition avec le LP 537 le LP 2 et le fameux FEIN 65. Le dernier événement en date, fut l’apparition du C02 en 1982 grâce toujours aux sociétés WALTHER et FEIN, et notamment le Modèle 2 qui connut à peu de choses près le même succès que le modèle 65.

Un pistolet air comprimé moderne

La discipline

Jusque vers les années 60, les disciplines de tir à courtes distances se pratiquaient avec des armes dans lesquelles on tiraient des cartouches de 6 mm nommées Bosquettes et les cibles étaient placées à 12 mètres. Cette discipline se pratiquait dans des stands ouverts à la lumière naturelle : C’était l’ancêtre de notre 10 mètres !

C’est à la fin des années 50, et plus officiellement au début des années 60, que les armes à air comprimé apparurent sur les pas de tir à courte distance. Jusqu’en 1965, certains tiraient encore à 12 mètres, et les armes à air côtoyaient les armes à poudre dans les mêmes disciplines. A tel point que les arbitres, avaient des piges qui permettaient de convertir les impacts de 4,5 mm en 6 mm et inversement afin que tout le monde soit sur un même pied d’égalité. Très vite, l’emploi des armes à air se généralisa, la distance de tir fut réduite à 10 mètres, et la discipline se pratiqua l’hiver dans des stands couverts. A l’époque, tout les tireurs sans distinction d’âge ou de sexe, tiraient des matches de 40 coups en 1 H 45. 

Ce n’est qu’en 1980 que les Seniors ont dû tirer 60 coups alors en 2 H 15. Depuis, cela a encore bien évolué: les seniors, les cadets et juniors garçons tirent 60 coups en 1h15. Les cadettes, juniors filles et les Dames tirent 40 coups en 50 minutes. Admise à la compétition Olympique depuis 1988, le pistolet à 10 m. est entré dans la cour des grands !

Franck DUMOULIN a été sacré champion Olympique à Sydney en 2000, Céline GOBERVILLE a décroché l’argent aux JO de Londres 2012.

Cible pistolet 10m

La réglementation aujourd’hui

La discipline doit se pratiquer avec une arme à un coup, de type air comprimé ou CO2, de calibre 4,5 mm (cal. 177) La masse de l’arme, ne doit pas excéder 1,5 kg. Le poids de détente, quant à lui est fixé à un minimum de 500 /gr. Afin de correspondre aux dimensions réglementaires, les pistolets doivent pouvoir être glissés  dans  une boite  ayant  le dimensions suivantes: 420 x 200 x 50 mm.

Nos installations

Tir de vitesse type « gong »